Pianíssimo
La música forma parte de la vida de Mónica Miller. La música habita los recuerdos de su infancia, y esas apariciones inesperadas que se entrometen en la vida cotidiana y quizás, como dijo Borges, sean la esencia del sentimiento estético.
Probablemente por el dominio de la modernidad occidental sobre el resto de las culturas, el piano se ha convertido en la imagen arquetípica de la música. No en vano Nam June Paik, Joseph Beuys, Georges Maciunas, y otros artistas del movimiento Fluxus, arremetieron su gesto irreverente, su poética destructiva, sobre este objeto solemne y elegante que parece cifrar la nobleza de la alta cultura.
Monica Miller, al ver un piano despiezado en un taller de afinación sintió una rara tristeza. Más meditativa y más lúdica, ensayó entonces un paciente juego de recontrucción. En un díptico, la artista nos presenta una ecuación visual inquietante entre un objeto cuya presencia reconocemos de inmediato, y una grilla de “esculturas” mínimas y misteriosas.
Después, imaginó que esas piezas sueltas tenían vida propia y podían bailar su propia música. La artista pasó del análisis casi científico a la invención coreográfica.
Las breves y deliciosas narrativas de estos videos nos dejan percibir aquellas emociones que, más allá de los modelos culturales y artísticos, cifran la memoria de Mónica Miller.
Lic. Valeria González
Universidad de Buenos Aires
Pianíssimo
“Obra I” es un piano, representado como una pieza noble, como un objeto sagrado, solemne, denso y profundo. Por su tamaño es imponente, con algo mágico, casi humano y orgánico; tiene presencia, vida propia, alma, hay algo dentro de él. De su interior surgen los sonidos y su cualidad es casi independiente del sujeto que lo ejecuta.
“Obra II” un piano viejo y roto, irreparable, en desuso, es reducido a sus partes constitutivas.
El hecho cruel y frío del despiece me enfrenta a algo que se asemeja a la disección de un cadáver. Ese análisis casi científico del objeto disecado, le quita lo poético, haciéndole perder la magia. Se trata de rescatar su sentido original a través de la grilla donde se muestran estas piezas.
Mónica Miller
Pianíssimo
Music is a very important part of Mónica Miller’s life. Its in her childhood memories and these unexpected appearences are a big influence in her everyday life and perhaps, as Borges said, are the scenes of her aesthetic feelings.
Probably as a consequence of the western art control over the rest of the cultures, the piano has become an archetipical image of the music. Not in vain, Nan June Paik, Josepf Beuys, Georege Maciunas and other artists of the Fluxux movement used this solemn and elegant instrument to show their destructive poetry to attack the high culture.
When Mónica saw a piano taken to pieces in a tuning shop, she felt a strange sadness.
Then, more thoughtful and playful, she tried a patient game of reconstruction.
In a diptych, she displayed a disturbing visual equation between an object whose presence is immediately recognized by us and a grid of minute and mysterious “sculptures”.
Afterwards, she imagined that those independent pieces had come to life and could dance to their own music. She went from the nearly scientific analysis to the choreographic creation.
The brief and delicious tales of these videos let us sense those emotions that, beyond cultural and artistic models, are written in her memory.
Valeria González, Universidad de Buenos Aires
Pianíssimo
“work I” its a piano, represented as a quality piece, just like a sacred object, deep and intense. Because of its size its magical, almost human and organic. it has presence, its own life and soul. there is something inside it. From within come out the sounds and its spirit is almost independent of the person that plays it (piano photo).
“Work II” , an old and broken piano, unrepairable, out of use, is reduced to its smallest parts. It makes me feel like i am dissecting a dead body. This almost scientific analysis takes out the poetry, and makes it loose its magic. This work is about the recovery of its original being by showing its pieces (piano pieces photo).
Mónica Miller
Pianissimo
La musique fait partie de la vie de Monica Miller. Musique habite les souvenirs de son enfance, et les événements imprévus qui font intrusion dans la vie quotidienne et peut-être, comme le disait Borges, sont l’essence même du sentiment esthétique.
Probablement pour la domination de la modernité occidentale sur les autres cultures, le piano est devenu l’image archétypale de la musique. Sans surprise Nam Juin Paik, Joseph Beuys, George Maciunas, et d’autres artistes du mouvement Fluxus, attaqué son geste irrévérencieux, son destructeur poétique, sur cet objet solennel et élégant qui semble pour chiffrer la noblesse de haute cultura.Monica Miller, voir un atelier d’accord pour piano explosé senti une tristesse étrange. Plus méditative et ludique, puis il a testé un jeu de recontrucción patient. Dans un diptyque, l’artiste présente une équation visuelle troublante entre un objet dont la présence reconnaître immédiatement, et une grille de misteriosas.Después “sculptures” minimum et, il imaginé que ces pièces de rechange avaient la vie et pouvaient danser sa propre musique. L’artiste a passé l’analyse presque scientifique de l’invention chorégraphique. Les récits courts et délicieux de ces vidéos nous permettent de percevoir ces émotions qui, au-delà des modèles culturels et artistiques, la mémoire cryptée de Monica Miller.
L’image d’un piano désarmé me réveilla le désir de sauver le sens originel.
Probablement pour la domination de la modernité occidentale sur les autres cultures, le piano est devenu l’image archétypale de la musique. Monica Miller, voyant un atelier d’accord pour piano explosé senti une tristesse étrange. Il a ensuite testé un jeu patients
recontrucción. Dans un diptyque, l’artiste présente une équation troublante visuelle entre un objet dont la présence reconnaître immédiatement, et une grille de minimum «sculptures» et misteriosas.El vidéo donne vie à mes pensamientos.Después, il imaginait que ces pièces de rechange étaient la vie et pourrait danser
sa propre musique. L’artiste a passé l’analyse presque scientifique de l’invention chorégraphique. Les récits courts et délicieux de ces vidéos nous permettent de percevoir les émotions qui remplissent les conditions de vie et les souvenirs de Monica Miller.
Valeria Gonzalez, Université de Buenos Aires
Pianissimo
L’ “Acte I” est la représentation d’un piano comme un objet noble, sacré, solennel, dense et profond. Sa taille le rend impressionnant, avec quelque chose de magique, presque humain et organique. Le piano a de la présence, une vie propre, une âme, et quelque chose dans son intérieur d’où émanent les sons. Ses qualités vont au delà de la personne qui le joue.
L’”Acte II” est un vieux piano cassé, irréparable, non utilisé, est réduit à ses éléments constitutifs. Le ‘dépeçage’, cruel et froid, me met face à une sensation similaire à la dissection d’un cadavre. Cette analyse presque scientifique de l’objet disséqué lui fait perdre sa poétique et sa magie. L’artiste a essayé de sauvegarder son sens originel à travers la grille où sont montrées ces pièces.
Monica Miller[/expander_maker]
Pianíssimo, 2008 – 2011
Fotografía digital, objetos y video animaciones
Reconstrucciones coreográficas
La serie “Pianissimo” alude directamente al cruce música/danza que utilizo para construir formalmente mi cuerpo de trabajo.
Recuerdos de la niñez, evocaciones oníricas, delinean las imágenes que utilizo para desarrollar conceptualmente mi videos.
Lo lúdico, ensamblado con lo doméstico; lo vivenciado y los aprendizajes que resultan de ello, recrean una memoria biográfica que finaliza en una representación morfológica.
El ritmo, la transforma en video animación. El video, otorga vida a los pensamientos y el Piano elemento mas importante del discurso, lo sitúa como un icono cargado con mi simbología.
Reconstrucciones Coreográficas surgen de Obra I y Obra II,y ligadas todas coreográficamente, representando mi particular estética.
Mónica Miller
Choreographic reconstructions
Artwork produced using video-animation.
The “pianissimo” series talks directly about the crossover between music and dance that I use to construct my artwork.
Childhood memories and visions give color to the images i use to develop my videos.
The playfulness, together with the day to day life, the things lived and learned that are a result of that, relive a memory that ends in a representation.
The rhythm not only underlines each photography but it also transforms it in an animation. The video gives life to my thoughts and the piano, which is the most important element of my work, transforms itself in a symbol and a cultural icon.
Choreographic reconstructions are a result of Works I and II, and all of them are united choreographically and represent the documental aesthetics of my work.
Mónica Miller
Reconstruction chorégraphique
Travail produit à l’aide d’une animation vidéo.
La série “Pianissimo” se réfère directement à la rencontre entre la musique et la danse que j’utilise pour construire formellement mon objet de travail.
Les souvenirs d’enfance, les évocations oniriques, donnent un aperçu des images que j’utilise pour développer conceptuellement mes vidéos. Le ludique, le quotidien, le vécu et les apprentissages qui en découlent, recréent une mémoire biographique qui débouche sur une représentation morphologique. Cette représentation se convertit en vidéo animée à travers le rythme. La vidéo donne de la vie aux pensées et le piano, élément le plus important du discours, se présente comme un icône chargé de ma symbolique.
Les “Reconstructions chorégraphiques” naissent de “Acte I” et “Acte II”, elles sont toutes liées au niveau chorégraphique et représentent mon esthétique particulière.
Monica Miller
Reconstrucciones coreográficas, 2009
Videoanimaciones